Le gouvernement de Djibouti vise à propulser le pays vers une ère numérique florissante d’ici 2035. Il perçoit le numérique comme un moteur essentiel pour catalyser le progrès socioéconomique du pays.
Lors des célébrations de la journée internationale des télécommunications le 16 mai, Radwan Abdillahi Bahdon, ministre de la Communication et des Postes, a dévoilé plusieurs initiatives gouvernementales visant à accélérer la transition numérique.
Ces initiatives englobent une refonte des cadres réglementaires et des intentions ainsi que des améliorations infrastructurales.
Parmi celles-ci figurent l’expansion et l’optimisation du réseau mobile 4G+, la réduction des coûts des services de télécommunication, l’introduction d’offres d’accès à Internet illimité, la modernisation du réseau fixe, le déploiement de la fibre optique et du Wi-Fi mobile dans les centres urbains, l’installation de nouveaux câbles sous-marins, et la connectivité haut débit des établissements de santé et d’enseignement.
De plus, il est prévu de rendre opérationnelle l’Autorité de régulation multisectorielle et de développer une stratégie nationale pour le haut débit.
M. Bahdon a souligné : « Ces initiatives transforment notre environnement des TIC en un moteur de croissance pour d’autres secteurs socioéconomiques. En accord avec la feuille de route du président Ismaïl Omar Guelleh, mon ministère et les institutions associées s’engagent à faire de Djibouti un pôle technologique majeur dans la région. »
Il est à noter que Djibouti aspire à devenir un acteur de premier plan dans le domaine numérique d’ici 2035. Selon le rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) intitulé « Measuring digital development: The ICT Development Index 2023 », le pays a atteint un indice de développement des TIC de 63,6 sur 100 en 2023.
Il se classe ainsi seizième en Afrique sur 45 pays, avec le Maroc en tête (85,1 points). La moyenne continentale s’élève à 48,8 points, contre 72,8 points au niveau mondial.