Récemment, Wells Fargo , une multinationale américaine de services financiers aurait renvoyé plus d’une douzaine d’employés pour avoir employé des outils destinés à simuler l’activité sur leurs ordinateurs. Cette information provient d’un rapport de Bloomberg basé sur des déclarations soumises à l’Autorité de régulation du secteur financier.
L’enquête a révélé que ces employés, tous membres de l’unité de gestion de patrimoine et d’investissement de la banque, utilisaient des dispositifs ou des applications pour imiter la productivité au travail. Cependant, il reste incertain comment ces employés ont pu occuper des postes où leur productivité dépendait des mouvements de la souris.
L’usage de ces appareils, appelés « jigglers de souris » ou « déménageurs de souris », a fortement augmenté durant la pandémie, lorsque le télétravail s’est généralisé. Ces outils, facilement accessibles en ligne, permettent de déplacer automatiquement le curseur de l’ordinateur ou de générer des entrées de clavier fictives sans intervention humaine.
Avec l’essor du travail à distance, les entreprises ont intensifié l’utilisation de logiciels de surveillance pour s’assurer que les employés restent productifs. Ces systèmes sont devenus de plus en plus sophistiqués, capables désormais de détecter des schémas d’entrées qui pourraient signaler l’utilisation d’un jiggler de souris.
Cette situation illustre un jeu perpétuel entre les employés cherchant à contourner la surveillance et les entreprises développant des méthodes pour la détecter. À mesure que le télétravail continue de se répandre, une solution plus durable serait de redéfinir les critères de mesure de la productivité en dehors du cadre traditionnel du bureau.