Pavel Durov, entrepreneur à la tête de la messagerie sécurisée Telegram, prévoit de répartir sa fortune estimée à 17 milliards de livres sterling entre plus de 106 enfants qu’il aurait engendrés.
À 40 ans, l’homme d’affaires russe affirme avoir eu six enfants avec trois compagnes différentes. Mais le nombre total d’enfants serait bien supérieur : il aurait participé à des dons de sperme à grande échelle dans douze pays, donnant naissance à une centaine d’autres enfants.
Lors d’un entretien accordé au magazine français Le Point, Durov a déclaré qu’il ne faisait aucune distinction entre les enfants nés naturellement et ceux issus de ses dons. « Ce sont tous mes enfants, et ils auront exactement les mêmes droits. Je ne veux pas qu’ils se déchirent après ma mort », a-t-il confié.
Toutefois, aucun d’entre eux ne touchera un centime avant un délai de 30 ans. « Je souhaite qu’ils mènent une vie ordinaire, qu’ils construisent leur propre avenir, qu’ils apprennent à se faire confiance, à créer, et non à dépendre d’un compte bancaire », a-t-il précisé.
C’est en 2024 que le public a appris que Durov était père de plusieurs enfants issus de dons, après qu’une femme russe vivant en Suisse, Irina Bolgar, a affirmé dans une interview au Forbes russe qu’il était le père de ses trois enfants. Ces derniers, nés à Saint-Pétersbourg entre 2013 et 2017, porteraient même son nom. Elle a partagé plusieurs photos avec ses enfants pour appuyer ses déclarations.
Telegram, l’application qu’il a cofondée, revendique aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs actifs par mois dans le monde. Durov, actuellement établi à Dubaï, est toutefois visé par une enquête en France.
Mis en examen l’an dernier, il a été interpellé et inculpé par la justice française dans le cadre d’une vaste investigation liée à des activités criminelles présumées sur Telegram, incluant des affaires de pédopornographie, de trafic de stupéfiants et de fraudes financières. En mars, il a nié toute implication dans ces accusations avant de retourner à Dubaï.

